La Danse

Fernand LÉGER
1929
Huile sur toile
130,5 x 90 cm
Crédit photographique :
Ville de Grenoble / Musée de Grenoble-J.L. Lacroix
Acquisition :
Achat de l'Etat à l'artiste en 1936
Dépôt au Musée de Grenoble en 1936
Localisation :
SA29 - Salle 29

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[Cartel de l’exposition Hommage à Andry-Farcy. Un conservateur d'avant-garde 1919-1949, musée de Grenoble, 26 juin - 24 novembre 2019]

En 1923, les Ballets suédois présentent à Paris un spectacle de danse, La Création du monde, sur le thème de l’Afrique. À la collaboration poétique de Blaise Cendrars et la composition musicale de Darius Milhaud s’ajoute la participation de Fernand Léger. Le peintre, encore très inspiré par la loi des contrastes entre formes géométriques et aplats de couleurs, réalise des décors et des costumes somptueux. Au milieu des années 20, comme beaucoup d’artistes de son temps, Fernand Léger adhère au « retour à l’ordre » et commence à peindre de grandes compositions monumentales, souvent des natures mortes.
La Danse appartient au cycle dit des « objets dans l’espace » (1928-1932), où des personnages et des objets usuels flottent dans un espace indéterminé, en état d’apesanteur. Le peintre déclare : « Pour moi, la figure humaine, le corps humain n’ont pas plus d’importance que des clés ou des vélos. C’est vrai. Ce sont des objets valables plastiquement et à disposer suivant mon choix. » Dans cette toile, Léger met en scène deux danseuses aux proportions imposantes. Leur corps est traité par masses volumiques, à l’aide de sphères et de cylindres fortement modelés par la lumière. A la fois lourds et aériens, figés et gracieux, les effigies féminines obéissent à des lois mystérieuses non dépourvues de poésie.

Un autre regard

  • Au fil de l'eau

    Tout au long de ce parcours dans les collections, vous allez avancer au fil de l’eau.

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