7.1991

Gerhard RICHTER
1991
21 x 29,7 cm
Crédit photographique :
Ville de Grenoble / Musée de Grenoble-J.L. Lacroix
Acquisition :
Achat à la David Nolan Gallery en 2009

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[Cartel de l’exposition De Picasso à Warhol - Une décennie d’acquisitions, musée de Grenoble, 7 mai- 31 août 2015]

Gerhard Richter s’est imposé à la fin des années 1980 comme l’un des plus grands peintres de sa génération. À l’académie des beaux-arts de Dresde, il assimile l’esthétique du Réalisme socialiste avant de créer des œuvres inspirées du Pop Art américain. Après les « photospeintures » des années 60, Richter se confronte à l’abstraction à partir du début des années 70. Dans les années 80, il réinterprète de manière à la fois érudite et inédite les genres de l’histoire de l’art : portrait, peinture d’histoire, paysage, puis un nouveau type de tableaux abstraits aux couleurs acides. Les dessins de Richter limités en nombre sont des équivalents plastiques de ses peintures. Elles s’imposent comme des œuvres et non comme des esquisses préparatoires. Ceci est particulièrement éloquent dans le groupe de 23 encres de Chine réalisées en 1991. On pense en regardant 7.1991 aux fantasmagories de Victor Hugo et d’Odilon Redon.

Gerhard Richter est représenté au musée par une peinture figurative, dépôt de l’Institut d’art contemporain de Villeurbanne. Cette très belle encre vient illustrer, de manière complémentaire, le versant abstrait de l’œuvre de l’artiste.

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