Jean-Marie Léonce Mesnard, un nouvel élan pour la collection d'art graphique
Rochefort (Charente maritime), 1826 – Grenoble, 1890
Si Léonce Mesnard a donné des peintures et des objets au musée, ce sont ses dessins et estampes qui sont venus enrichir considérablement la collection grenobloise. De son vivant, Mesnard donne régulièrement des dessins (48 entre 1869 et 1890), mais c'est surtout le legs, entré en deux fois en 1902 et 1914, qui fait date par le nombre et la qualité des œuvres (3200 dessins et estampes de toutes les écoles, du XVe au XIXe siècle) et qui permet au musée de Grenoble de rassembler une collection de dessins digne de ce nom.
Aujourd'hui, près des deux tiers des dessins anciens proviennent de ce fonds qui comprend des feuilles italiennes de Salviati, Palma le Jeune, le cavalier d'Arpin, Guerchin, Piazzetta, Tiepolo, françaises de Jean Boucher, La Hyre, Champaigne, Vouet, Coypel, Boucher, Fragonard, Hubert Robert, hollandaises de Rembrandt, flamandes de Jordaens, pour se terminer avec quelques chefs-d'œuvre du XIXe siècle, comme une draperie de jeunesse de Delacroix.