Homère et les bergers

Jules FLANDRIN (Jules-Léon FLANDRIN, dit)
vers 1932
65 x 92 cm
Crédit photographique :
Ville de Grenoble / Musée de Grenoble-J.L. Lacroix
Acquisition :
Don d'Henri et Alain Doriol en 2016

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[Cartel de l’accrochage Hommage à Jules Flandrin, 2017]

En 1931, Jules Flandrin quitte Paris pour Grenoble. L’année 1932 est marquée pour l’artiste, qui a épousé l’année précédente la peintre Henriette Deloras, par la naissance de son fils « Julot ». Cette même année, il peint Homère et les bergers, une grande composition mythologique d’une véritable fraîcheur de tons. L’artiste s’est consacré à plusieurs compositions édéniques comme L’Age d’or en 1922. Dans la présente composition, le poète Homère, adossé à un arbre immense, joue de la lyre dans un paysage de rêve où une prairie verte et arborée plonge dans une mer d’un bleu intense. Absorbé par ses incantations, il est observé par un groupe de jeunes bergers charmé par le son de son instrument. Jules Flandrin transpose dans cette composition idyllique et mythologique ses dons de portraitiste. La touche vaporeuse, l’immensité verte comme les petits bergers expressifs bien qu’à peine esquissés donnent un caractère irréel et féérique à ce paysage traversé par le chant d’Homère. Cette œuvre a été exposée plusieurs fois à la galerie Druet à Paris, au salon de l’Effort de Grenoble et au Salon des Tuileries au cours des années 1932-1933.

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