Pilier djed

Egypte
VIIe siècle av. J.-C. - IVe siècle av. J.-C.
7,3 x 3 cm
Crédit photographique :
VILLE DE GRENOBLE / MUSÉE DE GRENOBLE-J.L. LACROIX
Acquisition :
Don de Gabriel de Saint-Ferrion, fils du comte Louis de Saint-Ferriol, en 1916

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Amulette prenant la forme du signe hiéroglyphique ḏd (prononcer djed) qui sert à écrire les mots « stable, durable ». C’était un symbole de stabilité offert au roi par les dieux. Ce signe était aussi associé à la colonne vertébrale du dieu Osiris dans le chapitre 155 du Livre des Morts. Il était également représenté sur le fond de la cuve de certains sarcophages et devait être placé, sous la forme d’une amulette en or, au cou du défunt pour l’aider dans sa vie post-mortem. Mais dans la pratique du rituel, d’autres matériaux moins onéreux, comme la terre cuite, furent utilisés. On trouve parfois plusieurs de ces amulettes près de la momie.

Chapitre 155 du Livre des Morts

Formule du pilier-djed en or. Paroles dites par N. : « Redresse-toi, Osiris ! Tu as (de nouveau) ton dos, (ô) toi dont le cœur ne bat plus ; tu as tes vertèbres, (ô) celui dont le cœur ne bat plus. Mets-toi sur ton côté, que je mette l’eau sous toi ! Je t’apporte le pilier-djed en or ; puisses-tu en être réjoui ! » Paroles à dire sur un pilier-djed en or suspendu par de la fibre de sycomore, humecté avec la sève de la plante-ânkh-imy, placé au cou du bienheureux, le jour de l’enterrement, - celui à qui cette amulette est mise au cou, il sera un bienheureux éminent dans l’empire des morts -, et le jour du commencement de l’année, - (il sera) comme ceux qui sont dans la suite d’Osiris. Cela a été véritablement efficace des millions de fois. Barguet (P.), Le livre des Morts des anciens égyptiens, Éditions du CERF, Mesnil-sur-l’Estrée, 1967, p. 224.

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