Coin de l'étang à Giverny

Claude MONET
1917
117 x 83 cm
Crédit photographique :
Ville de Grenoble / Musée de Grenoble-J.L. Lacroix
Acquisition :
Don de l'artiste en 1923

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[Cartel de l’exposition Hommage à Andry-Farcy. Un conservateur d'avant-garde 1919-1949, musée de Grenoble, 26 juin - 24 novembre 2019]

"Les rattrapages"

Hormis Louis-Joseph Jay, fondateur du Musée de Grenoble (1798-1815), Andry-Farcy fait un bilan sévère de ses prédécesseurs, comme il le rédige au maire à son arrivée en 1919 : « C’est à mon grand regret, mais je suis obligé de vous exposer que depuis l’éminent conservateur Jay, dont on ne fera jamais assez grand éloge, on a laissé passer sans les acquérir jamais, tous ceux qui sont devenus des grands maîtres du 19e siècle,– tels Corot, Courbet, Daubigny, Fantin, Manet, Jongkind, des toiles à 100 et 150 francs ! Par contre on achetait, ou l’État nous envoyait, des oeuvres d’artistes officiels. Les achats du 19e siècle, faits avec un manque total de devination (sic), sont la honte du musée de Grenoble. »
Aussi, Andry-Farcy effectue deux rattrapages significatifs en 1923. Il achète le Portrait de Madeleine Bernard (1888), toile de la période bretonne de Paul Gauguin, sur laquelle se trouve au revers La Rivière blanche, faisant ainsi un double achat pour le prix d’un !
Surtout, Andry-Farcy sollicite Claude Monet dont il réussit à obtenir un don. Si le conservateur a d’abord « rencontré les rebuffades dures et amères du glorieux survivant de la bataille impressionniste », Monet lui propose finalement de venir à Giverny sélectionner une oeuvre. Il y choisira *Coin de l’étang à Giverny *(1917), toile donnée par l’artiste « pour encourager les tendances modernes du Musée de Grenoble ».

Un autre regard

  • A ciel ouvert

    Petit tour d’horizon (et de ciels) dans les collections du musée !

  • L'appel de la forêt

    Une promenade qui nous emmène à la découverte de la représentation de la forêt au fil de l’histoire de l’art.

  • Le langage des fleurs

    Quand vous offrez un bouquet, prenez-vous garde à la signification des fleurs qui le composent ? Ou bien les choisissez-vous purement pour leur beauté, leurs coloris ?

  • Le paysage au XIXe siècle

    Au XIXe siècle, la peinture de paysage prend une place considérable dans la production des peintres. Elle cherche à rompre avec l'académisme et ses règles de composition.

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